Qui a pour paupières des ailes de Pégase
Qui battent sur ces iris de topaze
Et des cheveux légers comme un gaz
Pour lesquels le coeur des vivants s’embrase
Et tombe en extase
Miroir, miroir en bois d’ébène orné d’argent, de joyaux de péridots
Dis-moi, dis-moi qui est le plus grand, le plus beau
Même en cherchant à la ronde dans tout ce vaste monde
Pas un Dieu pas même un mortel
Qui a ces lèvres rouge rubis
Et chante tel un rossignol la nuit
Qui a ce corps gracile comme un cygne
Et danse tel qu’aucun escarpin n’est digne
D’emboîter le pas d’un derby si luisant
D’un pied si élégant
Miroir, miroir en bois d’ébène orné d’argent, de joyaux de péridots
Dis-moi, dis-moi qui est le plus grand le plus beau
Cher miroir
Dis-moi quelle splendeur se cache sous ce chapeau
Approche-toi et contemple
La peau fraîche de ce temple
Majestueux, fastueux, glorieux